RÉDUCTION MAMMAIRE

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RÉDUCTION MAMMAIRE

 

Indication chirurgicale

L’hypertrophie mammaire se définit par un volume des seins trop importants par rapport à la morphologie de la patiente. Elle est souvent associée à une ptose mammaire (affaissement de la glande mammaire consécutive à son poids élevé) et peut être asymétrique. Elle est en lien avec un développement excessif de la glande mammaire avec ou sans excès graisseux. Souvent, l’hypertrophie mammaire est symptomatique avec des dorsalgies ainsi que des macérations infra-mammaires pouvant induire des mycoses. De plus, les patientes décrivent fréquemment un impact psychologique.

La chirurgie par réduction mammaire peut s’effectuer dès la fin de la puberté. L’allaitement est possible après cette intervention mais nécessite cependant la cicatrisation des canaux galactophores soit environ 6 mois post-opératoires.

Le principal inconvénient est la rançon cicatricielle ; inévitable dans cette chirurgie.

L’intervention peut être prise en charge par l’assurance maladie de base en fonction des cas après soumission d’une demande de prise en charge. En cas de refus de prise en charge, l’intervention peut se faire sur devis dès 11450CHF.

Déroulement de l’intervention

La chirurgie de réduction mammaire s’effectue sous anesthésie générale et dure environ 2h, en fonction des patientes. Le traitement peut être suivi en ambulatoire ou avec hospitalisation.

L’intervention consiste à enlever une partie de la glande mammaire tout en conservant un volume harmonieux avec la morphologie de la patiente après discussion avec cette dernière. Un volume minimal de glande doit être conservé afin de permettre sa vascularisation. En fonction de la taille de la résection, un drain de chaque côté peut être mis en place afin d’éliminer le sang et la lymphe ; à retirer en post-opératoire.

Les cicatrices sont périaréolaire soit autour de l’aréole à la jonction entre la peau plus claire et plus foncés, et en forme de « T » inversé avec une verticale entre l’aréole et le sillon sous le sein et une horizontale dans le sillon infra-mammaire. La suture chirurgicale consiste en un surjet de fil résorbable et de la colle. Les douches sont possibles en post-opératoire et les nœuds sont coupés à 2 semaines.

Les suites opératoires sont généralement peu douloureuses et soulagées par une antalgie simple.

Avant de planifier la chirurgie, une imagerie du sein (US/mammographie) doit être faite. Le risque de cancer du sein n’est pas augmenté par l’intervention. La glande mammaire retirée est envoyée de routine en analyse anatomo-pathologique et les résultats sont obtenus en général 2 semaines après le geste opératoire.

Résultats

Le but de l’intervention est de réduire la poitrine significativement afin de diminuer les symptômes douloureux. Les seins restent naturels et sensibles aux variations hormonales.

Il est important de souligner que la taille finale est visible à 6 mois en lien avec la tuméfaction et l’œdème post opératoire. Le sein doit cependant conserver un volume permettant la vascularisation de la glande mammaire restante. Une asymétrie peut persister (volume, hauteur, taille).

Les cicatrices prennent un aspect rosé et gonflé en post-opératoire (maximum à 2-3 mois après l’intervention) et s’estompent progressivement jusqu’à 1 an après la chirurgie pour devenir moins visibles.

Un suivi opératoire est effectué, en général, à 2 semaines, 6 semaines, 3 mois, 6 mois et 12 mois post-opératoires. Un soutien-gorge souple, sans armature est à porter 6 semaines au minimum.

Il est conseillé d’attendre un à deux mois avant de reprendre une activité sportive.

Complications

La majorité des interventions de réduction mammaire se déroulent sans complication avec des patientes satisfaites du résultat.

Des complications sont toutefois possibles telles que des hématomes, des séromes, des zones de liponécroses, nécrose de l’aréole, infections, accidents thrombo-emboliques.

La cicatrisation peut être défavorable soit hypertrophiques voire chéloïdes ou insuffisante avec des zones de déhiscences. L’aspect esthétique peut être de ce fait compromis et un suivi avec traitement rapproché peut être indiqué.

Concernant les risques d’asymétrie ou de volume résiduel trop important, une correction chirurgicale peut être effectuée dès 6-12 mois après la chirurgie initiale.